L’opéra Don Giovanni, scène finale
Contexte culturel
Don Giovanni est un opéra de Mozart, sur un livret de Lorenzo Da Ponte (Prague, 1787). Ce drame est basé sur des faits réels qui ont inspiré plus d’un écrivain et dramaturge, dont Molière, pour écrire l’œuvre : Don Juan.
Examinons ensemble l’histoire afin de comprendre ce qui se passe dans l’extrait musical que nous avons vu et comment les effets sonores et la musique « augmentent » ce qui se passe sur scène.
A ce propos, le compositeur français Hector Berlioz dans sons traité d’instrumentation nous livre un témoignage tout à fait intéressant :
"On a reproché à Mozart que la musique de son opéra « est une musique bien pâle [...] dépourvue d’éclat. » Tout cela, parce que la grosse caisse ne sonne pas partout ! Encore moins les tambours, les timbales, les cymbales et les triangles ! Il n'y pas non plus toute la bruyante cohorte des instruments de cuivre. Eh malheureux ! Si donc l'orchestre (dépourvu de ce grossier auxiliaire) vous paraît faible et maigre, c'est parce qu'on vous a gavé de moyens violents ! Prêtez plus d’attention à Mozart qui connaît les causes réelles du pouvoir de son art. Il n'utilise le bruit qu’en des occasions exceptionnelles [...] dans les actes précédents, il utilise les instruments avec une telle modération, qu’à l’apparition du spectre, le son des trombones (qu’on n’a pas entendus depuis longtemps) vous glace d’épouvante, et qu’un simple coup de timbale, frappé de temps en temps sous une harmonie sinistre, semble ébranler toute la salle."
Le polycopié du cours :